C’est reparti les cocottes, voici venir l’année 66 avec ses joies et ses peines....
1)----->
http://www.mediafire.com/?a56cr8j8xx41bxu---------------------------------------------
01 : The Beach Boys-Good vibrations
La compétition entre les Beatles et les Beach Boys amène Brian Wilson à se surpasser avec l’album «Pet Sounds», publié au printemps et considéré comme l’un des cinq meilleurs albums de rock de tous les temps.
En octobre, les Beach Boys publient «Good Vibrations», une mini symphonie de trois minutes, chef d’oeuvre ultime du groupe et No. 1 des deux côtés de l’Atlantique.
02 : The Beatles-Paperback writer
Nouveau succès des Beatles en mai 1966, qui montre la capacité de Mccartney à raconter des petits films en 2 minutes et demi, (ici l’histoire d’un auteur pitchant ses idées à un éditeur) , contrairement à Lennon qui écrit généralement à la 1ère personne.
Les harmonies vocales sont inspirées des Beach Boys et le groupe n’a jamais sonné aussi fort que sur ce disque.
03 : Donovan-Mellow yellow
Venu de Glascow, le poète Donovan est au départ comparé maladroitement à Bob Dylan, voir comme un imitateur, alors que son univers se trouve à des années lumières du grand Zimmerman.
C’est vrai que Donovan est un chanteur folk parfois engagé contre la guerre comme dans «Universal soldier», ou le racisme comme avec le très beau «Colours», mais les thèmes de référence de Donovan sont la fumette et l’amour libre (les bananes électriques seront la prochaine mode).
04 : Bob Dylan-Just like a woman
En juin 1966, Dylan publie le double «Blonde On Blonde», le 2e double album de la pop music (après Frank Zappa et «Freak Out»), qui est un sommet dans sa carrière .
Dans cet album, il écrit le très beau «Just like a woman», titre pourtant considéré par mysogine par les analyste de l’oeuvre de Zimmerman et qui ferait référence à sa relation avec Joan Baez .
(Elle prend comme une femme, elle fait l’amour comme une femme, elle souffre comme une femme, mais elle pleure comme une petite fille).
05 : France Gall-Les sucettes
Serge Gainsbourg prend le risque de faire chanter à l’innocente France Gall un texte franchement osé surtout pour l’époque.
Lorsque Denise Glaser lui reprochera d’être une usine à sucettes (c’est à dire de composer des chansons pour les yé-yés) il lui répondra qu’elles sont au gingembre, ses sucettes...
France Gall sera choquée quelques mois plus tard, d’apprendre la véritable signification des paroles mais en voudra plus à son entourage et particulièrement à son père, de lui avoir permis de chanter cette chanson, qu’à Gainsbourg lui même.
06 : Herman’s Hermits-No milk today
Graham Gouldman (futur 10cc) compose des tubes dès 1965 (for your love, heart full of soul, look through any window etc...).
Il compose ce magnifique titre pop pour le groupe Herman’s Hermits, menés par le chanteur Peter Noone.
Comme toujours dans la pop anglaise, derrière une musique d’apparence joviale, se cache un texte des plus sombre.
(Pas de lait aujourd’hui mon amour est parti)
07 : The Hollies-Bus stop
Et puisque l’on parle de Graham Gouldman....
Ce groupe de Manchester, dans lequel joue Graham Nash, connaît des tubes non stop en Angleterre depuis fin 63 mais va atteindre son apogée avec ce titre de Gouldman.
Qui mieux que des anglais peuvent parler de romantisme sous un parapluie ?
08 : The Kinks-Sunny afternoon
Ray Davies sait mieux que quiconque raconter les travers des anglais moyens, voire de la petite bourgeoisie et de leur petite vie rangée et sans histoire .
Une chanson vantant les joies de la paresse lors d’un après midi ensoleillé .
09 : Michel Polnareff-Love me please love me
Michel Polnareff est et sera toujours un OVNI dans le paysage musical français.
Lorsqu’on lui demande s’il s’est inspiré des Beatles ou de la pop anglaise, il répond de sa manière snob habituelle, qu’il n’écoute que de la musique classique et que ses influences sont Debussy et Ravel.
Il est en tout cas un artiste incontournable de son époque.
10 : The Rolling Stones-Paint it black
Les Stones empruntent le train de la pop psychédélique, et seront d’ailleurs durant deux ans considérés comme faisant partie des suiveurs des Beatles mais continuent à publier des titres exceptionnels comme ce «Paint it, black» et son sitar joué par Brian Jones.
Un texte bien évidemment très sombre (je vois une porte rouge et je veux la peindre en noir, plus de couleurs désormais, je veux qu’elles deviennent noires.)
11 : Ike & Tina Turner-River deep, mountain high
Ike Turner fait de la musique dès 1951, et est responsable du premier titre à être considéré comme du rock’n’roll : Rocket 88 en 1953.
En 1956, Anna Mae Bullock le rejoint sur scène et devient Tina Turner.
En 1966, le producteur américain Phil Spector, amoureux de la voix de Tina, va lui composer avec Jeff Barry et Ellie Greenwich le titre «River deep, mountain high» qu’il va produire en tenant Ike éloigné des studios.
Sans avoir obtenu le succès escompté, ce titre est malgré tout devenu au fil des ans, un classique de la carrière de Tina Turner.
12 : Stevie Wonder-Uptight
Le jeune Stevie Wonder débute sa carrière en 1962, présenté au public comme un jeune Ray Charles de 12 ans.
En 1963, il connaît son premier succès avec l’instrumental «Fingertips» mais il est au mieux considéré comme une attraction saisonnière.
En 1966, il a 16 ans et va rapidement devenir un maître de la musique soul en montant aux premières places des hit parades avec «Uptight», premier d’une longue série de tubes .
«Uptight» a été popularisé en France par Johnny Halliday sous le titre «Les coups».
Fin des votes, samedi 9 avril !!!