Textes copyright de Pascal de forumoscope:
"1974 n'a jamais réellement existé" (Jimmy Page)
L'année 1974, contenant pourtant son lot de classiques, est considérée généralement comme une mauvaise cuvée, peu d'albums réellement marquants, le glam rock se meurt et l'enthousiasme juvénile de la pop music s'éteint doucement.
En France une nouvelle génération d'auteurs/compositeurs/interprètes naît, ce que l'on va bientôt appeler la nouvelle chanson française : Alain Souchon, Laurent Voulzy, Michel Jonasz, Bernard Lavilliers, William Sheller et dès l'année suivante, Daniel Balavoine, Jean-Jacques Goldman (Taï Phong), Renaud et vers la fin des années 70, Francis Cabrel, Alain Bashung et Hubert-Félix Thiéfaine.
Cette année-là, Jacques Higelin fait son grand retour par la petite porte du rock et publie le premier VRAI album de rock français "BBH 75".
P.S. : je n'ai pas pu placer le "Maudit" de Véronique Sanson et j'en suis très triste....
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Et de 1 : on télécharge le joli fichier MP3 que j'ai concocté avec amour --->
http://www.mediafire.com/?bxvg99qg81v5xdyEt de 2 : on se régale les oreilles avec toutes ces jolies chansons.
Et de 3 : On donne 5 points à son artiste favori/à sa chanson favorite, trois points au 2e, et 1 tout petit point au troisième.
Et de 4 : on envoie un chèque de 500 euros à l'auteur du jeu à l'adresse suivante : Pascal Surikat, Abbey Road N°9 N°9 N°9, Urba City, Suisse Wallonne.
Et de 5 : on fait un gros bisou humide à Kristie pour son travail incroyable
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Et voala la musique :
Abba-Waterloo
Les quatre Suédois débarquent sur nos ondes en 1974, d’abord en gagnant une bataille, celle du concours eurovision de la chanson, avant de conquérir le monde entier, via des superbes mélodies, composées par les deux musiciens Benny Andersson et Bjorn Ulvaeus, accompagnés par deux chanteuses de charme : Frida et Agnetha.
Si de prime abord personne ne prend au sérieux ce groupe aux musiques jugées plutôt légères, le temps se chargera de placer Abba à la place qu'il mérite : celle de véritables petits maîtres de la pop nordique .
Abba va dominer le marché pop des seventies comme les Beatles le firent la décénnie précédente.
David Bowie-Rebel rebel
Bowie enterre le glam rock, vague musicale qu’il avait déclenché quelques années plus tôt avec ce «Rebel rebel» d’enfer, avant de passer à autre chose : ce sera la soul New Yorkaise, d’abord, puis la new wave froide et avant gardiste de Berlin ensuite.
Christophe-Les mots bleus
Superbe musique du sieur Daniel «Christophe» Bevilacqua, superbe texte et production de Jean-Michel Jarre (deux ans avant le succès d’Oxygène), «Les mots bleus» fit un carton et reste l’une des plus belles réussites du chanteur.
Eric Clapton-I shot the sheriff
Clapton découvre Bob Marley et pour son grand come back de 1974, reprend ce classique du prophète, le faisant découvrir à un plus large public.
Clapton, qui avait connu une carrière particulièrement flashy et ébourifante dans les annés 60, démarre une deuxième partie de carrière plus calme, moins fulgurante, des albums en général moins passionnants, mais distillant ici où là des éclairs de génie et reste de tous temps un Dieu en concert.
Eagles-Already gone
Le troisième album des Eagles bat des records de ventes, les Eagles s’installent au sommet des hit parades ricains et parmi les réussites de l’album «On The Border», j’ai une large préférence pour ce «Already gone» revanchard (j’ai entendu dire que tu voulais me plaquer.........Alors tu pourra manger tes repas seule, car moi, je serais déjà parti)
Roger Glover-Love is all
Lorsque l’ex-bassiste de Deep Purple compose la musique du dessin animé/comédie musicale «The Butterfly Ball» en 1974, il décide de faire appel à ses amis du groupe : David Coverdale et Glenn Hugues (son remplaçant) mais aussi le chanteur du groupe Elf, Ronnie James Dio, qui obtiendra ici son premier tube.
Dio va devenir une légende du heavy metal : Rainbow, Black Sabbath, son propre groupe Dio et peu avant sa mort, avait reformé un Black Sabbath 2 sous le nom Heaven & Hell.
Il reste dans les mémoires comme l’un des meilleurs chanteurs de Heavy Metal au monde et brille particulièrement fort sur ce titre pop, réminiscence/parodie/hommage aux hymnes love & peace des Beatles .
Aujourd’hui, Roger Glover continue de tourner avec Deep Purple.
Labelle-Lady Marmalade
En 1974 la chanteuse Patti Labelle et ses belles (Nona Hendryx et Sarah Dash), connaissent le succès avec ce titre sexy, provocateur et annonciateur du disco.
Pour la première fois, une femme annonce la couleur sans fard : «Voulez-vous coucher avec moi ce soir?», devançant le «Love to love you baby» de Donna Summer l’année suivante.
Un refrain qui va être très populaire, surtout en France bien sûr.
Lynyrd Skynyrd-Sweet home Alabama
Groupe de rock sudiste venu de Floride, chantant un hymne à l’Alabama, là où ils enregistrèrent leurs premiers albums dans les studios Muscle Shoals.
Cette chanson est également une réponse à Neil Young qui avait condamné le racisme ambiant du sud des Etats-Unis dans des attaques violentes comme «Southern man» et «Alabama» justement : «j’espère que Neil Young se souviendra, qu’un homme du sud n’a pas besoin de lui»
Or contrairement à ce que l’on pourrait penser, Lynyrd Skynyrd adoraient Neil Young et partageaient ses vues sur le racisme du sud.
Bob Marley & The Wailers-No woman no cry
Nouvel hymne de Marley, chantant la misère des ghettos et le bonheur procuré par l’amitié.
Si Bob Marley a bien composé ce titre, c’est un certain Vincent Ford qui est crédité pour raisons contractuelles d’abord et par charité ensuite.
Vincent Ford, ami d’enfance de Marley et handicappé, s’occupait d’une soupe populaire à Kingston.
Queen-Killer Queen
Troisième album pour Queen et premier tube signé Freddie Mercury : un killer Queen élégant et mondain.
L’un des plus grands groupes de pop anglais avec les Beatles et Pink Floyd, leur flamme et leur public n’est pas prêt de s’éteindre.
Alain Souchon-J’ai dix ans
Première rencontre musicale entre Alain Souchon, le roi du spleen et de la nostalgie et Laurent Voulzy l’un des rares maîtres de la pop music en France .
Première réussite, premier succès, je m’en souviens comme quand j’avais douze ans....
Une vraie anti-star, qui fit tant de bien à la chanson française .
Status Quo-Down down
Les rois du boogie rock festif, les champions du hit parade British devant les Beatles : 60 singles classés dont 22 dans le top 10.
Après un départ psychédélique franchement médiocre, le Quo se réveille en 1970 avec un boogie rock particulièrement joussif qui va porter ses fruits dès 1972 et «Paper plane».
Premier et dernier numéro 1 en novembre 1974 avec ce titre.
Le groupe de messieurs Rossi et Parfitt, toujours habillés en jeans, T-shirts et baskets et toujours souriants, n’a jamais abandonné la scène et tourne encore.
Leur dernier album «Quid Pro Quo» publié récemment, est entré directement dans le top 10 anglais.
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Mer 2 Nov - 0:44 par 
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