Je vais commencer la bibliographie de Stephen King de manière chronologique. N'hésitez pas à donner votre avis au fur et à mesure car je crois qu'on a des fans ici! :)

Date de parution: 1974
Trad française: 1976

L'histoire d'une jeune fille harcelée par ses camarades... rien de nouveau de nos jours...mais Carrie a la particularité d'avoir des talents de télékinésie et se vengera en utilisant ses pouvoirs.

Ce que j'ai aimé dans ce livre c'est l'itinéraire de la jeune fille, sa mère bigote à l'extrême qui l'enferme dans une bulle et qui croit que sa fille subit la malédiction de Dieu.
Carrie est touchante, attachante et l'auteur parvient à saisir ce moment souvent difficile de l'adolescence, ce passage entre l'état de petite fille à femme avec une réelle acuité. Je me suis toujours demandé s'il s'était renseigné auprès de sa femme...

Petite anecdote, sa femme donc avait trouvé le début du manuscrit à la poubelle et a encouragé son Stephen de mari à le continuer et à le publier.

Pour moi, tout l'univers de King est déjà dans ce premier roman: l'enfance et l'adolescence, la cruauté des autres envers les faibles, le don qui permet de se venger mais qui est une malédiction et l'écriture addictive. Certains trouvent qu'il est trop lent dans la mise en place de ses personnages et personnellement c'est ce que j'aime chez lui car j'ai toujours aimé la manière d'installer la psychologie fouillée des héros de ses histoires.

C'est un très bon Stephen King, nous verrons que ce n'est pas toujours le cas...

Au niveau de l'adaptation au cinéma, Brian de Palma en a fait une belle version fidèle au livre et Sissy Spacek faisait une Carrie très crédible. J'adore l'utilisation du split screen lors du bal final.

Super, Kristie
Et l'ajout de la bande annonce m'a donné envie de revoir le film

Excellente idée!

Date de parution 1975
Traduction française 1979

Résumé du livre de poche lors de la réédition:
Le Maine, 1970. Ben Mears revient à Salem et s’installe à Marsten House, inhabitée depuis la mort tragique de ses propriétaires, vingt-cinq ans auparavant. Mais, très vite, il doit se rendre à l’évidence : il se passe des choses étranges dans cette petite bourgade. Un chien est immolé, un enfant disparaît, et l’horreur s’infiltre, se répand, aussi inéluctable que la nuit qui descend sur Salem.
http://www.livredepoche.com/salem-stephen-king-9782253124993

Celui-là, il faudrait que je le relise, étonnamment il ne m'a pas marqué, je le redécouvre en faisant cette rubrique et pourtant, je l'ai dans ma bibliothèque depuis longtemps, mais j'ai peu de souvenirs. Du coup, je ne peux pas faire de critique.
Mais je découvre que le maître a dit ça:
"« Salem est l’un de mes meilleurs romans, l’un des plus effrayants aussi. Alors, éteignez la télévision, et parlons vampires dans la pénombre, je pense pouvoir vous faire croire en leur existence. » Stephen King, juin 2005.
Ça donne envie de s'y replonger et j'en ferai une critique à ce moment-là (oui, c'est du remplissage et alors?)
Si vous avez une critique sur celui-là, je suis preneuse.

Une adaptation: