En avril 2006 c'est le grand retour de P!nk avec l'exceptionnel I'm Not Dead (#6 US-#3 UK).



Retrouvant la formule de Missundaztood, P!nk s'installe au sommet de la pop/rock US et pour longtemps.

Une suite continue de titres imparables et une floppée de tubes accrocheurs:

Stupid girls (#13 US-#4 UK), Who knew (#9 US-#5 UK), U + Ur hand (#9 US-#10 UK), Nobody knows (#27 UK) et Leave me alone (#34 UK).

En juillet, c'est le come back le plus surprenant et fracassant de l'histoire des divas du 21e siècle.

L'ex-Destiny's Child, Letoya Luckett, oubliée de l'histoire et abandonnée sur le chemin de la gloire, (c'est beau ça! On dirait presque de la polésie...) publie enfin son premier album solo: Letoya et c'est un carton aux Etats-Unis (#1 US-#57 UK).





Dès les premières secondes, la voix est immédiatement familière, rappelant les premiers disques du Destiny's Child.

D'accord, musicalement, ça casse pas trois pattes à un pigeon, mais le talent est là, le charme agit et la sauce prend.

Un seul tube: Torn (#31 US-#35 UK).

Remords sincères ou hypocrite retournement de veste, le succès de Letoya (qui est la seule avec Beyoncé à avoir décroché un #1) permet un rapprochement entre elle et Kelly Rowland qui fait son mea culpa publiquement sur la façon dont Letoya et Latavia ont été traitées.

Un deuxième single She don't ne réussira pas à atteindre les charts nationaux.

En août, c'est le retour de la sublime Christina Aguilera et son Back To Basics qui écrase tout sur son passage (#1 US-UK).




Double album (carrément) avec un deuxième CD bonus, sorte de cadeau pour les fans, Christina réussit à mettre tout le monde dans sa poche avec ce disque incroyable, mélange de pop moderne et de jazz/blues/swing/soul vintage.

Trois tubes seulement: Ain't no other man (#6 US-#2 UK), l'ultra émouvant Hurt (#19 US-#11 UK) et Candyman (#25 US-#17 UK).









Elles sont trop fortes ces Christina!

Pas de repos en 2006...

Quelques jours plus tard, débarque la déesse Beyoncé avec B'day (#1 US-#3 UK).



Issu en grande partie des séances de Dangerously In Love, l'album est une sorte de volume 2, mais n'est pas et de loin, une compilation de fonds de tiroir.
Au contraire, Beyoncé a travaillé encore une fois très dur et le résultat est là: un autre chef d'oeuvre bourré de tubes.

Déjà vu avec Jay-Z (#4 US-#1 UK), Ring the alarm (#11 US), le sublime Irreplaceable (#1 US-#4 UK) et Get me bodied (#46 US).

Une réédition de luxe verra même l'apparition d'un duo avec Shakira: Beautiful liar (#3 US-#1 UK)

En octobre, c'est le deuxième et malheureusement, dernier album d'Amy Winehouse: Back To Black (#1 UK-#2 US).



Album de la révélation pour beaucoup d'entre nous et carton interplanétaire mérité.

Cinq tubes: Rehab (#7 UK-#9 US), You know I'm no good (#18 UK-#77 US), Back to black (#8 UK), Tears dry on their own (#16 UK), Love is a losing game (#33 UK).

En novembre 2006, les Rolling Stones sont filmés par Martin Scorsese pour le film Shine A Light qui sortira deux ans plus tard.

Lors de ce concert, les Stones ont la bonne idée d'inviter Miss Aguilera pour un duo infernal sur Live with me.

En décembre, Beyoncé remet la compresse avec le film et la BO Dreamgirls (#1 US), dont l'histoire est plus ou moins basée sur celle de Diana Ross & The Supremes.

J'ignore ce que vaut le film, mais musicalement, l'album est une réussite incontestable et porte fortement l'empreinte de Miss Knowles.



Le single Listen sera même un tube en Europe (#61 US-#8 UK).