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| | Auteur | Message |
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kristie administrateur
Messages : 9132 Date d'inscription : 27/08/2010 Age : 54 Localisation : nord
| Sujet: Jean Jacques Goldman Lun 4 Avr - 21:58 | |
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| | | Pascal
Messages : 1380 Date d'inscription : 13/02/2013 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse wallonne
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Lun 4 Avr - 22:17 | |
| Taï Phong & premiers singles solos Taï Phong : Khan Maï : chant, guitare Taï Sinh : chant, basse (75/76) Jean-Jacques Goldman : chant, guitare Jean-Alain Gardet : claviers (75/76) Stephan Caussarieu : batterie Michael Jones: guitare, basse (79) Pascal Wutrich: claviers (79) Taï Phong (1975) Goin' away (Jean-Jacques Goldman) Sister Jane (Khanh Maï) Crest (Jean-Alain Gardet) For years and years (Taï Sinh) Fields of gold (Taï Sinh) Out of the night (Khanh Maï)
Un rock progressif intelligent, planant, inspiré des groupes anglo-saxons comme Pink Floyd, Yes ou Genesis, mais avec un style qui leur est propre. Ce premier album, fortement remarqué à l'époque trouve un public en France et le groupe triomphe avec la ballade "Sister Jane" composée par Khan Maï. Jean-Jacques nous offre un premier titre : "Goin' away", du pur rock progressif comme on savait en faire à l'époque, avec changement de rythmes et d'ambiances, axé sur les guitares et les voix de Jean-Jacques et Khan. Le groupe enregistre rapidement un deuxième album. Windows (1976) When it's the season (Jean-Jacques Goldman) Games (Khanh Maï) St. John's avenue (K.Maï-T.Sinh) Circle (Jean-Alain Gardet) Last chance (Taï Sinh) The gulf of knowledge (Taï Sinh)Un album qui montre que le groupe mûrit et s'améliore. Khan Maï propose le titre "Games", variation sur "sister Jane" qui n'obtiendra aucun succès. Jean-Jacques Goldman nous offre un véritable petit bijou de huit minutes : "When it's the season" avec de superbes parties de guitares. Malgré les bonnes critiques de la presse rock en général qui salue la réussite de cet album, celui-ci n'obtiendra pas le succès de son prédécesseur. Cette année-là, les membres de Taï Phong décident de s'aventurer en solo et Jean-Jacques enregistre un premier 45 tours, en français cette fois-ci : " C'est pas grave papa-Tu m'as dit". Virage a 45° vers une variété franchouillarde peu inspirée, malgré la présence déjà de blues sur la face A. Il faut dire que Jean-Jacques Goldman adore la musique noire, blues bien sûr mais surtout gospel, l'un de ses premiers amours. En 1977, c'est un deuxième single : " Les nuits de solitude-Jour bizarre". Si la face A est un mauvais disco peu inspiré, la face B sauve le disque avec une petite ballade acoustique sympathique, qui montre que Jean-Jacques a déjà trouvé son style. Cette année-là, Taï Phong décide de partir en tournée mais Goldman refuse de suivre le groupe qui engage alors le gallois Michael Jones pour le remplacer. Taï Phong commence à se fracturer, Jean-Alain Gardet quitte le groupe, bientôt suivi de Taï Sinh. En 1978, troisième single pour Jean-Jacques Goldman : " Back to the city again-Laetitia" et là on a affaire à du très grand Goldman. "Back To The City Again"J'ADOOOORE ce titre, anti-écologique, pro-pollution et pro-citadin. (Back to the city again, retremper mes racines dans le goudron, retrouver le coca et les néons, les filles pleines de sun qui sentent bon. Back to the city again, respirer le métro à plein poumons, reparler de rien mais avec le ton, me gaver de ketchup et de béton.)"Laetitia"
La grande ballade qui tue, je ne comprend toujours pas comment ces deux titres n'ont pas cartonnés à l'époque. Un très grand titre oublié de sa discographie. (Je suis pas bien malin, on me l'a répété, depuis toujours j'ai préféré plutôt rêver. Chez moi on ne pardonne pas d'être fragile, ça ne se faisait pas d'être aussi malhabile.
Au bureau aussi ils se moquent tous de moi, tu comprends je fais pas les choses comme il se doit, j'aime pas leurs blagues idiotes et puis je ne bois pas, mais quand je rentrais les nerfs à bout tant de fois,
j'avais Laetitia, j'avais Laetitia, j'avais Laetitia, je l'avais près de moi.)
En 1979, grand retour de Taï Phong pour un troisième album : Last Flight (1979) End of an end (Jean-Jacques Goldman) Farewell gig in Amsterdam (Stephan Caussarieu) Sad passion (Jean-Jacques Goldman)
Thirteenth space (M.Jones-P.Wutrich) Last flight (Khanh Maï) How do you do (Michael Jones)Un album médiocre d'un groupe en lambeaux. Khan et Jean-Jacques ne jouent d'ailleurs pas sur tous les titres. Il s'agit néanmoins du premier album sur lequel aient joué Jean-Jacques et Michael Jones. Jean-Jacques écrit le superbe titre "End of an end" qui commence comme du Crosby, Stills & Nash pour évoluer en titre rock, et le disco/new wave de mauvais goût "Sad passion". Michael Jones écrit également deux titres : la ballade "13th space" avec Pascal Wutrich et "How do you do", deux titres sympa sans plus. Taï Phong se sépare dans la foulée de l'album. Jean-Jacques Goldman devra attendre encore deux ans avant de pouvoir publier son premier album solo.
Dernière édition par Pascal le Mar 5 Avr - 22:59, édité 3 fois |
| | | Luciole junior
Messages : 1848 Date d'inscription : 15/11/2011 Age : 25 Localisation : Fenain
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Lun 4 Avr - 22:20 | |
| Blblblblbl *o* Goldman, un de mes chanteurs favoris *^* |
| | | Pascal
Messages : 1380 Date d'inscription : 13/02/2013 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse wallonne
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Lun 4 Avr - 22:21 | |
| +3 points! |
| | | Luciole junior
Messages : 1848 Date d'inscription : 15/11/2011 Age : 25 Localisation : Fenain
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Lun 4 Avr - 22:25 | |
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| | | Pascal
Messages : 1380 Date d'inscription : 13/02/2013 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse wallonne
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Mar 5 Avr - 22:58 | |
| Jean-Jacques Goldman (Démodé) (1981) A l'envers Sans un mot Brouillard Pas l'indifférence Il suffira d'un signe
J't'aimerai quand même Autre histoire Quelque chose de bizarre Quel exil Le rapt Juste un petit moment
(Jean-Jacques Goldman)Jean-Jacques Goldman voulait appeler cet album "Démodé", pour la simple raison qu'il se sentait lui même démodé, que sa musique n'était pas assez moderne et n'obtiendrait que peu de succès. Bien évidemment, sa maison de disques refusa et l'album porte simplement son nom. Bien évidemment, il n'avait pas entièrement tort... En 1981, Goldman est un has-been, une relique du prog rock des seventies et ses 45 tours solos n'ont jamais accroché le public. Et ce premier album, ne fera pas beaucoup mieux. Si cela ne suffisait pas, impossible de le voir en concert, il a abandonné les tournées aux alentours de 76/77. Pourtant, et malgré une production un peu légère, QUEL ALBUM !!! Une suite de morceaux qui n'ont l'air de rien, mais qui sont pourtant pratiquement tous devenus des classiques. Un album considéré par ses fans hardcore comme l'un de ses meilleurs, malgré quelques ratages comme le new wave "Sans un mot" quoique le texte sauve la chanson du naufrage total. "A l'envers"J'adore les anti-héros et Jean-Jacques nous a écrit une très belle chanson sur le désespoir d'être médiocre, un sentiment que les vrais médiocres ne ressentent jamais, vous pouvez me croire. (Déguisé comme un gagnant, tout dehors et rien dedans, bronzage été comme hiver, ça j'ai jamais pu le faire.
J'suis tombé profond profond, j'croyais tous les zéros frères, mais dans la jungle des bas fonds, rallume un peu la lumière, J'suis pas plus doué pour l'enfer.
La vie à l'envers, J'fais jamais jamais jamais l'affaire)"Pas l'indifférence"Le plus beau morceau de l'album, rien à dire, juste à écouter. (Tout mais pas l'indifférence, tout mais pas le temps qui meurt, et les jours qui se ressemblent, sans saveur et sans couleur.
Je donnerais des années pour un regard, des châteaux des palais pour un quai de gare, un morceau d'aventure contre tous les conforts, des tas de certitudes pour espérer encore.) "Il suffira d'un signe"Un morceau extraordinaire avec une intensité qui monte au fur et à mesure avec un texte inspiré par le livre de l'apocalypse. (Il suffira d'un signe, un matin, un matin tout tranquille et serein, quelque chose d'infime, c'est certain, c'est écrit dans nos livres, en latin.
...
Tu verras que les filles, oh oui tu verras bien, auront les yeux qui brillent, ce matin, plus de faim de fatigue, des festins, de miel et de vanille et de vin.) "J't'aimerai quand même"J'adore ce titre, musicalement c'est très fort, mais sa voix incroyable lui permet d'atteindre des sommets d'émotion. Frissons garantis. (Même si c'est interdit, illégal ou hors-la-loi, impur, obscène ou maudit, par les hommes et par les croix.
Je me mettrais dans la marge, je m'écarterais des lois, Parmi les fous d'être sage, enfin délivré de moi,
J't'aimerais quand même! J't'aimerais quand même!) "Une autre histoire"On peut rapprocher cette chanson du "Manivelle" d'Alain Souchon, mais là où Souchon voyait sa vie racontée en film, Jean-Jacques la voit racontée en pièce de théâtre. (L'histoire est banale, elle n'intéresse personne, le public est rare, j'en vois même un qui dort, une vie qui passe, une vie en deux heures, moi le premier acteur, je rêve d'un auteur.
Une autre histoire, une autre histoire, racontez moi une autre histoire.) "Quelque chose de bizarre"Alors là, grand mystère, de quoi parle-t'il? Que s'est-il passé ce samedi 17 au soir en Novembre? Ça ne peut pas être sa naissance, il est né le 11 octobre 1951. Peut-être simplement le plaisir de raconter une histoire bizarre. (Ils étaient rassemblés autour d'un grand trou vide et tout noir, ils se balançaient en chantant, les mains tendues vers le maître. Soudain tout cessa brusquement et son doigt montra ma cachette. "venez, nous vous attendions ce soir, vous n'êtes pas en retard".
Il y avait quelque chose dans l'air, quelque chose de bizarre) "Quel exil"La détresse de l'humain qui cherche sa place dans cet univers. (J'ai posé des questions aux professeurs en blouse blanche, j'ai gagné des calmants à la place des réponses.
Et pourtant, pourtant, dans un coin de ce monde, un morceau de terre, un ciel et des secondes, une histoire, un sang, du temps qui défile, si paisible et si tranquille, dans quel île ou quel exil?)Patience Jean-Jacques, la gloire et le succès c'est pour très très bientôt. |
| | | jean-mi Graphiste
Messages : 1689 Date d'inscription : 20/09/2013 Age : 64 Localisation : Saint Malo
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Mer 6 Avr - 11:06 | |
| Perso, je préfère Goldman à Souchon, mais chacun ses gouts |
| | | Pascal
Messages : 1380 Date d'inscription : 13/02/2013 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse wallonne
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Mer 6 Avr - 11:14 | |
| Deux univers très différents. Musicalement, Goldman est plus axé musique black (blues, gospel). Et malgré ses réticences, il était excellent sur scène. Pour l'avoir vu en concert, Goldman sur scène est une expérience unique. |
| | | kristie administrateur
Messages : 9132 Date d'inscription : 27/08/2010 Age : 54 Localisation : nord
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Mer 6 Avr - 11:26 | |
| Marsu est allé le voir en concert plusieurs fois je crois et en effet, il m'a dit qu'il était excellent |
| | | Pascal
Messages : 1380 Date d'inscription : 13/02/2013 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse wallonne
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Mer 6 Avr - 14:18 | |
| Je confirme. Une complicité avec son public comme j'ai rarement vu et un public qui lui mange dans la main. Je pense que lui et Higelin étaient les seuls à avoir cette relation directe avec leurs fans sur scène.
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| | | Pascal
Messages : 1380 Date d'inscription : 13/02/2013 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse wallonne
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Lun 11 Avr - 12:01 | |
| Jean-Jacques Goldman (Minoritaire) 1983 Au bout de mes rêves Comme toi Toutes mes chaînes Jeanine médicament blues Veiller tard
Quand la musique est bonne Je ne vous parlerai pas d’elle Etre le premier Si tu m’emmènes Minoritaire Quand la bouteille est vide
(Jean-Jacques Goldman)
Comme le premier album qui devait s’appeler “Démodé”, Jean-Jacques tenait à nommer celui-ci “Minoritaire”, un peu pour les mêmes raisons d’ailleurs.
Encore une fois la maison de disques a refusé, incapable de faire confiance à un artiste qui ne se sera que peu (voir pas du tout) trompé au cours de sa longue carrière.
L’album de la révélation rempli de tubes jusqu’à ras bord : d’abord “Quand la musique est bonne” qui me fit découvrir Goldman comme tant d’autres, puis “Comme toi” et enfin “Au bout de mes rêves”. Mais si j’ai beaucoup aimé ces titres à l’époque, je leur préfère aujourd’hui mille fois les autres titres moins connu, comme le rafraichissant “Jeanine médicament blues”, la superbe ballade “Veiller tard”, l’étonnant “Je ne vous parlerai pas d’elle” , le très beau “Si tu m’emmènes” ou le hard rock saignant de “Minoritaire”.
Notons dans les musiciens, la présence du guitariste de Trust, Nono Krief pour “Jeanine Médicament Blues” et “Minoritaire” et l’un des premiers fidèles des futures tournées : Philippe Herpin au saxophone.
Comme Toi
L’une des plus belles chansons sur le triste destin des victimes des camps de concentrations. Goldman qui, au lieu d’accuser directement les bourreaux, met intelligemment l’accent sur l’histoire banale d’une jeune fille juive des années 40.
(Elle s’appelait Sarah, elle n’avait pas huit ans, Sa vie c’était douceur, rêves et nuages blancs, Mais d’autres gens en avaient décidé autrement.)
Jeanine Médicament Blues
Un blues sympa, digne de Status Quo, un texte coquin, politiquement incorrect, bref tout ce que j’aime. Ce titre (comme “Le petit blues peinard) est la preuve que Jean-Jacques possède un véritable feeling pour le blues, ce que peu d’artistes français possèdent (désolé).
(Quand les fêtes de la chandeleur sont bien terminées, Qu’il ne me reste plus un roi, plus une reine à tirer, Quand j’ai tout à l’envers, quand je ne tiens plus la route, Quand il n’y a plus de mystère et plus l’ombre d’un doute. J'ai toute une panoplie rangée dans un placard, Super-insecticide, spécial anti-cafard.
Une rose pour la vie Une rouge pour l’amour Une noire pour la nuit Et une bleue pour le jour Une jaune pour être speed Une mauve pour être cool Orange pour le rire Et marron pour les moules Une blanche pour être bien Une verte pour la route, Et Jeanine, Jeanine, Jeanine, pour éviter le pire.)
Veiller Tard
Sublime ballade...rien à redire. Superbe partie de saxo de Philippe Herpin.
(Les frissons où l’amour et l’automne s’emmêlent, Le noir où s’engloutissent notre foi, nos lois. Cette inquiètude sourde qui coule en nos veines, Qui nous saisit même après les plus grandes joies.
Ces raisons là qui font que nos raisons sont vaines, Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard)
Je ne vous parlerai pas d’elle
Alors là, un titre vraiment étonnant, sans en avoir l’air, et pourtant ! Jean-Jacques Goldman casse le format habituel de la chanson pop (couplet, refrain, couplet, refrain).
Première partie : JJG nous fait la liste de tout ce qu’il accepterait d'avouer plutôt que de parler de cette mystérieuse "elle".
(je vous dirai ma vie dans son nu le plus blême...Je vous dirais les clés, vous livrerais les codes,Les secrets inconnus à lire entre les lignes.)
Deuxième partie : JJG essaye de ne pas nous parler d’"elle", mais la tentation est trop forte.
(Mais je ne vous parlerai pas d’elle,Je ne vous parlerai pas d'elle,Elle est à côté de moi quand je me réveille,Elle a surement un contrat avec mon réveil....Je ne vous parlerai pas d’elle,Elle est mon sol, elle est mon ciel,elle est là même où mes pas ne me guident pas,Et quand je suis pas là elle mets mes pyjamas,Elle est plus que ma vie, elle est bien mieux que moi, Elle est ce qui me reste quand je fais plus le poids,Je ne vous parlerais pas d'elle.)
Troisième partie : les choeurs parlent d'"elle" à sa place dans un refrain obsédant, à la manière d'un mantra, devenant de plus en plus intense à mesure que les instruments et les voix rejoignent les choeurs. On peut même regretter que le fade out arrive aussi vite.
(Elle est à côté de moi quand je me réveille, elle a sûrement un contrat avec mon réveil)
Si tu m’emmènes
Une chanson avec une progression ébourrifante (des restes de son passage chez Taï Phong probablement) et un texte superbe.
(Tu choisiras l’endroit, Tu choisiras l’instant, Et l’acier sur nos bras Mélangera nos sangs.
Tu me désigneras, Les ennemis les frères, Les idoles et les lois, Les croix et les bannières.
Si tu m’emmènes....)
Minoritaire
Goldman est un grand artiste de la chanson française, ni 100% variété, ni 100% rock ou blues ou gospel mais un peu tout ça à la fois.
Ici il fait la preuve de son amour pour la musique rock sur ce titre qui déménage avec un invité spécial en bandoulière : Nono "Antisocial" Krief. Le message est clair : pas besoin d’être un poseur avec l’attirail du parfait rocker pour faire du vrai rock.
(Je n’ai pas mérité de jouer du rock’n’roll, Mes ghettos, mes idées ne sont pas homologuées. J’ai pas le bon blouson, j’ai pas les bonnes bottes, Et en haut de mon bras je n’ai rien fait tattouer.)
On retrouve un peu l’anti-héros de “A l’envers”, à contre-courant complet de ses confrères chanteurs :
(Je ne sais pas encore d’où viendra la lumière, Les solutions magiques plus douces et plus belles, Je ne suis pas certain qu’elle sortira des computers, Mais je suis sûr qu’elle ne viendra jamais des poubelles).
Rappelons que les premiers ordinateurs familiaux à interface graphique ne sortiront qu'en 1984, mais que leur démocratisation n'aura lieu qu'au début des années 90.
Autre profession de foi, mais celle-là moins étonnante :
(J’ai vendu mes oreilles aux silences des hommes, jusqu’au fond du sommeil je les entend qui sonnent.)
Ce deuxième excellent album déclenche un succès aussi énorme que surprenant pour ce jeune premier de 32 ans.
Personne ne peut penser qu’il va rééditer ce succès, encore..... et encore........ et encore. |
| | | kristie administrateur
Messages : 9132 Date d'inscription : 27/08/2010 Age : 54 Localisation : nord
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Lun 11 Avr - 13:11 | |
| Veiller tard est ma chanson préférée de Goldman sur l'ensemble de ses albums. Excellente écriture, musique sublime. Je peux l'écouter des heures. |
| | | Pascal
Messages : 1380 Date d'inscription : 13/02/2013 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse wallonne
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Mer 13 Avr - 17:57 | |
| Positif 1984 Envole moiNous ne nous parlerons pasPlus fortPetite filleDors bébé dors Je chante pour çaEncore un matinLong is the roadTon autre chemin (Jean-Jacques Goldman) Après le triomphe de son 2e album, Goldman n'a pas le droit à l'erreur, contrairement à ce qu'il chantait dans "Minoritaire".Il doit désormais fournir des tubes, des tubes et encore plus de tubes. Je suis persuadé qu'il a subi des pressions de sa maison de disque pour sortir ce disque, car cela expliquerait l'aspect bâclé du 3e album, de la pochette moche (tête découpée par une assistante qui n'avait pas retiré ses moufles), aux chansons qui pour la plupart sont des variations de celles du 2e album et le tout englué dans des synthés et batteries électroniques typique des années 80. Ce qui n'est peut-être pas évident au premier abord, l'est immédiatement lorsqu'on écoute sa discographie chronologiquement. "Envole moi" est pompé sur "Quand la musique est bonne", "Nous ne nous reparlerons pas" sur "Je ne vous parlerai pas d'elle", "Plus fort" sur "Minoritaire" et le très beau "Dors bébé dors" sur "Veiller tard". Néanmoins, malgré ce sentiment de déjà-vu, je dois reconnaître que ce disque reste plutôt agréable, et contient même de superbes chansons: Long is the road Goldman aime le blues et le gospel et là, il se fait et nous fait plaisir, avec ce super titre. (Sur des highway 61, l'ombre d'un Zimmerman,Dix trains de losers pour un Rockfeller,Brûler sa peau pour être un Battling Joe,Quand chaque espoir se décline en dollars,Jusqu'aux bannières où les stars s'affichent,Sous les lumières tout est blanc, propre et riche,Du jeudi noir jusqu'au bleu de John Ford,Dans chaque histoire se cache un chercheur d'or.) Ton Autre Chemin Un mini opéra rock en trois actes qui raconte, je le suppose, sa relation avec son demi-frère, l'activiste Pierre Goldman. (Je t’ai joué mes premières notes,Tu écoutais les yeux mi-clos,Simples et malhabiles, un peu fausses, un peu sottes,Je n’entendais que tes bravos,En saluant devant le piano) Il manque un titre qui aurait mérité d'y figurer, la face B du single "Long is the road" et qui sera souvent repris en concert: P'tit Blues Peinard (J'suis rentré un soir,Pas bien, pas beau, blafard.J'ai pris ma guitare,Comme dans toutes ces histoires.J'ai fait coulé mes idées noires,Dans un p'tit blues peinard.) Sur cet album se trouve la crème des musiciens français de l'époque: Manu Katché (Peter Gabriel, Richard Wright), Guy Delacroix (Magma), Patrice Tison, Kamil Rustam, Claude Engel (Magma, Gotainer), Alain Pewzner, y compris le saxophoniste de Supertramp: John Anthony Helliwell. Et puis surtout, Goldman retrouve l'ami Michael Jones et avec lui, va fonder son groupe de scène. Un groupe en béton armé avec Philippe Herpin au saxo, Claude Lepéron (basse), Philippe Grandvoinet (claviers) et Jean-François Gauthier (batterie). Car le 3 mars 1984, au théâtre Beaulieu de Lausanne, Jean-Jacques Goldman démarre sa première tournée, ses premiers concerts solos. Et devant un bon milliers de fans, y compris notre chère Sirhca qui y étais, Goldman présente un premier concert absolument enthousiasmant. Et il va y prendre goût et offrir chaque fois, des concerts géniaux, créant un rapport très intime avec son public, entrecoupant ses chansons par des interventions pleines d'humour et n'hésitant pas à améliorer ses chansons pour les rendre encore meilleures. C'est la raison pour laquelle les disques live de Goldman sont absolument indispensables, et sont largement supérieurs aux disques studios. PS: Pourquoi est-ce que l'album se nomme Positif? Parce que la maison de disques avait refusé les titres Démodé et Minoritaire des deux albums précédents, car pas assez positifs. |
| | | Pascal
Messages : 1380 Date d'inscription : 13/02/2013 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse wallonne
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Mer 20 Avr - 18:21 | |
| Non Homologué 1985 Compte pas sur moi (Jean-Jacques Goldman)Je te donne (JJ.Goldman-M.Jones)Famille (Jean-Jacques Goldman)La vie par procuration (Jean-Jacques Goldman)Parler d'ma vie (Jean-Jacques Goldman)Pas toi (Jean-Jacques Goldman)Bienvenue sur mon boulevard (Jean-Jacques Goldman)Elle attend (Jean-Jacques Goldman)Délires schizo maniaco psychotiques (Jean-Jacques Goldman)Je marche seul (Jean-Jacques Goldman)+ version CDConfidentiel (Jean-Jacques Goldman)Jean-Jacques Goldman a retrouvé son Modjo Baaaaby, il a surtout retrouvé son inspiration après le court passage à vide que fut Positif. Jean-Jacques et Michael Jones se sont retrouvés lors de la première tournée du premier et fêtent leur amité avec "Je te donne", un classique, avec deux solis d'enfer digne des Eagles. Un très bon disque, pas grand chose à jeter, peut-être "Bienvenue sur mon boulevard" et "Elle attend" qui sont peut-être un poil en dessous des autres chansons. Le titre "Confidentiel" était au départ la face B du single "Je marche seul", et ne figurait pas sur les versions originales vinyles, mais depuis la réédition en CD a enfin trouvé sa place. Compte pas sur moiJean-Jacques met les points sur les "i"s. D'accord, il est devenu une star de la chanson française et ses disques se vendent comme des petits pains au chocolat made in Paris, mais pas question pour lui de se prostituer ou de devenir ce qu'il n'est pas. Je me souviens d'une émission de Drucker où il avait refusé de faire la bise à une belle jeune femme, simplement parce qu'il n'en avait pas envie. Voilà, c'est ça le Goldman que j'aime. (Oublier d'où je viens, ma mémoire et les miens,Non, non, non, non, non.Endosser pour faire bien les nouveaux lieux communs,Non, non, non, non, non. Penser qu'on a moins tort quand on hurle plus fort,Non, non, non, non, non. T'en trouveras des tas pour chanter ces choses-là,Alors compte pas trop sur moi.)Je te donneSympathique chanson sur l'amitié. (Je te donne toutes mes différences,Tous ces défauts qui sont autant de chances,On sera jamais des standards, des gens bien comme il faut,Je te donne tout ce que j'ai, tout ce que je vaux.)FamilleL'importance de la famille, pas seulement la nôtre, mais aussi celle que l'on se donne, comme nos amis, et pour Jean-Jacques, ses musiciens et son public. (Tu es de ma famille, de mon ordre et de mon sang,Celle que j'ai choisie, celle que je ressens,Dans cette armée de simple gens.Tu es de ma famille, bien plus que celle du sang,Des poignées de secondes dans cet étrange monde,Qu'il te protège s'il entend.)Pas toiLa chanson qui m'a le plus fait aïe... Difficile pour moi encore aujourd'hui, d'écouter ce titre (dans sa version originale je précise) sans ressentir une émotion intense. (J'ai beau me dire qu'il faut du temps,J'ai beau l'écrire, si noir sur blanc.Quoi que je fasse, où que je sois,Rien ne t'efface, je pense à toi.Et quoi que j'apprenne, je ne sais pas,Pourquoi je saigne, et pas toi.Y a pas de haine, y a pas de roi,Ni Dieu ni chaîne, qu'on ne combat.Mais que faut-il, quelle puissance?Quelle arme brise l'indifférence?)Délires schizo maniaco psychotiquesDerrière ce titre qu'on croirait emprunté à Thiéfaine, se cache une chouette rengaine. (Il paraît qu'on est des milliards,A s'ignorer dans ce bazar,Mais comment trouver l'identique,A mes délires schizo maniaco psychotiques.)Je marche seulLe follow up de "Quand la musique est bonne" et "Envole moi", un poil au-dessus. Un titre qui comme les autres, est encore meilleur sur scène. (Je marche seul,Quand ma vie déraisonne,Quand l'envie m'abandonne,Je marche seul,Pour me noyer d'ailleurs.)ConfidentielLe petit bijou qui clôture ce disque. Message d'adieu aux fans repris en choeur en fin de concert... (Peut-être on se retrouvera,Peut-être que, peut-être pas,Mais sache qu'ici bas, je suis là.Ça restera comme une lumière,Qui m'tiendra chaud dans mes hivers,Un petit feu de toi qui s'éteint pas.)Goldman et sa troupe repartent pour une tournée triomphale, une tournée qui sera immortalisée sur un double live. |
| | | Pascal
Messages : 1380 Date d'inscription : 13/02/2013 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse wallonne
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Mar 26 Avr - 18:16 | |
| En Public 1986 Veiller tardCompte pas sur moiEnvole-moiComme toiLa vie par procurationSans un motPas l'indifférenceJe te donnePas toiQuand la musique est bonne (version CD)Il suffira d'un signeElle attendLong is the roadPetite filleTon autre cheminMedleyFamilleConfidentiel(Jean-Jacques Goldman) sauf Je te donne (JJ.Goldman-M.Jones)A l'époque de Taï Phong, Goldman ne voulait pas faire de scène, la raison d'ailleurs pour laquelle Michael Jones avait été embauché. Lorsqu'il débute sa carrière solo, idem, Goldman ne semble pas prêt pour faire de la scène. Il faut attendre 1984 pour que Goldman donne ses premiers concerts et c'est la révélation: il est taillé pour ça et il aime ça en plus. En 1985/86, sa deuxième tournée est épique. Il tourne désormais dans les stades et les arènes et le décor de scène est une gigantesque chaine Hi-fi, dont il extrait une cassette géante en mousse qu'il balance sur le public en fin de concert. Si cela ne suffisait pas, Goldman se moque de Jean-Michel Jarre lors d'une version surprenante de Quand la musique est bonne qui ne figurait pas sur la version vinyle, imitant la harpe laser, jouée en réalité au synthé. Ce double En Concert est la preuve que Goldman s'écoute principalement en live, tant les versions proposées ici sont supérieurs aux versions studios. La preuve en est le sublime Confidentiel joué à la fin du concert et qui file des frissons à toute personne possédant une âme. Mention très bien aussi pour la version gospel de Long is the road et son passage a cappella, accompagné par Carol Fredericks. Les tubes les plus évidents, il les balance à la suite, lors d'un medley génial de 10 minutes ( Je marche seul, Quand la musique est bonne, Au bout de mes rêves, Encore un matin). Un disque à posséder absolument, comme tous les live de Goldman. |
| | | Pascal
Messages : 1380 Date d'inscription : 13/02/2013 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse wallonne
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Mar 10 Mai - 16:50 | |
| Entre gris clair et gris foncé 1987 A quoi tu sers?Il changeait la vieTout petit mondeEntre gris clair et gris foncéLà-bas (en duo avec Sirima)C'est ta chanceDes bouts de moiFais des bébésPuisque tu parsFilles facilesJe commence demainElle a fait un bébé toute seuleQuelque part, quelqu'unQu'elle soit elleDouxReprendre c'est volerIl y aPeur de rien bluesIl me resteraAppartenir(Jean-Jacques Goldman)Chef d'oeuvre absolu, deux disques absolument parfaits, sommet de la carrière de Jean-Jacques Goldman qui nous offre un premier album calibré pour le top 50 et un deuxième plus intimiste, plus personnel et d'une grande beauté. Goldman est désormais LA star de la chanson française, ayant fait taire ses détracteurs avec des disques et des concerts d'exceptions et touchant un public extrêmement large, de tous âges et horizons. Et tout ceci commence très fort avec mon titre préféré: A quoi tu sersTitre épique aux relents progressifs et un texte superbe. Carol Fredericks, que l'on avait pu apprécier sur le live précédent, fait ici sa première apparition sur disque. (Y en a qui bronzent et d'autres se font la peau plus claire,Certains s'effraient au fond quand d'autres font des affaires....Y'en a qui pincent des cordes, y'en a qui frappent des peaux,Certains importent/exportent quand d'autres se jouent des mots.)Il changeait la vieSuperbe chanson et un troisième couplet qui s'adresse directement à Philipe Herpin le saxophoniste. (C'était un petit bonhomme, rien qu'un tout petit bonhomme,Malhabile et rêveur, un peu loupé en somme.Se croyait inutile, banni des autres hommes,Il pleurait sur son saxophone.)Là-basMagnifique duo avec Sirima, chanteuse anglo/sri lankaise qui connut une fin tragique. Jean-Jacques joue encore une fois avec le thème du rêve américain. (Tout est neuf, tout est sauvage,Libre continent sans grillage,Beau comme on n'imagine pas,Ici même nos rêves sont étroits,C'est pour ça que j'irai là-bas.)Fais des bébésChanson ultra-cynique, punk et jouissive. (OK ça fait du bruit, ça sent pas toujours bon,Mais entre nous, c'est elles qui s'occupent des biberons.)Puisque tu parsUne autre grande ballade, très belle et très triste comme JJG sait en faire, avec un refrain très accrocheur, idéal pour faire chanter le public. (Et puisque tu penses, comme une ultime évidence,Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffir,Puisque c'est ailleurs qu'ira mieux battre ton coeur,Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir,Puisque tu pars...)Filles facilesSuperbe titre intimiste qui démarre en beauté le 2e album. (Celles qui m'ont trouvé consommables,Bien avant qu'j'sois dans les hit parades,Celles qui n'échangent pas leur plaisir,Pour ce qu'on pense ou ce qu'on va dire,Qui disent OK pour les enfers,Contre un peu de paradis sur Terre.)Je commence demainJ'adore ce titre. Goldman et le blues c'est une grande histoire d'amour et le blues le lui rend bien. (Faudrait que j'trouve une femme,Une gentille, une maman,Faudrait que je quitte ces dames, Qui me font rougir le sang.)Elle a fait un bébé toute seuleGoldman a le don d'aborder des sujets de sociétés, en les dédramatisant et sans jamais prendre parti. (Elle me téléphone quand elle est mal,Quand elle peut pas dormir.Je l'emmène au cinéma, je lui fais des câlins,Je la fais rire.Un peu comme un grand frère incestueux, quand elle veut.Et son gamin c'est presque le mien, sauf qu'il a des yeux bleus.)DouxAutre ballade sublime d'une sensibilité rare. (Si la réussite vous excite,Le style yuppie cool, mais dynamique,Coke pour le speed, pills pour la nuit,Oublie!Mais je serais doux...)Reprendre c'est volerL'une des plus belles chansons jamais écrites sur la séparation d'un couple. (Mais l'amour tu peux tout le garder,Un soir je te l'avais donné,Et reprendre c'est voler.)Peur de rien bluesUn autre sommet de ce disque, un très très très grand blues, avec solos de guitares à pleurer. (Quand les rumeurs vipèrent,Quand l'image déteint,Il me reste ce vrai mystère,Et ça, ça m'appartient.Quand je frôle la lumière,Qu'un instant je la tiens,Avec ma guitare à la main,J'ai peur de rien.)Bien évidemment j'en oublie mais peu importe, il y en a pour tous les goûts. A vous de découvrir ou redécouvrir ce chef-d'oeuvre qui tiens drôlement bien les années. Goldman est désormais intouchable tout là-haut sur son piédestal et il n'aura plus jamais à tenir compte des impératifs commerciaux donnés par les maisons de disques, radios, télés et hommes en gris. A partir de maintenant, c'est lui le patron. |
| | | Pascal
Messages : 1380 Date d'inscription : 13/02/2013 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse wallonne
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Mar 24 Mai - 16:50 | |
| Traces 1989 FamilleEntre gris clair et gris foncéC'est ta chanceReprendre c'est volerElle a fait un bébé toute seulePeur de rien bluesA quoi tu sersDouxLong is the road (seulement la partie gospel sur le CD)Il changeait la vieMedley: Duel de guitares-Je marche seul-Quand la musique est bonne-Au bout de mes rêves-Il suffira d'un signe-Envole moi-Encore un matinPuisque tu pars(Jean-Jacques Goldman)Nouvel album live enregistré de Mars à Décembre 1988 dans des villes comme Brazzaville, Kinshasa, Orange, Nîmes, Lille et Bruxelles. Le seul regret est qu'il ne s'agisse pas d'un double CD car malheureusement certains morceaux ou certaines intros ont été raccourcies, ce qui gâche un peu la fête car sinon, le disque est encore une fois un must-have pour les fans. D'abord parce que le tracklist est top mais en plus, l'interprétation live du groupe de Goldman sublime les versions studio. La version vinyle (assez rare je crois) est double et comprend en plus le titre Il y a. |
| | | HélèneM
Messages : 65 Date d'inscription : 25/09/2016 Localisation : Dans ma bulle
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Mer 12 Oct - 17:13 | |
| Hier il a pris 65 ans... QUel bonhomme qd mm, depuis quelques années dans l'ombre mais actif et tjrs aussi talentueux... mais là c'est fini, mm les enfoirés il arrête. IL n'a pas tort, qu'il profite un peu, mm si en mon for intérieur, je suis persuadée qu'il continuera à oeuvrer dans l'ombre :) |
| | | Pascal
Messages : 1380 Date d'inscription : 13/02/2013 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse wallonne
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Mer 12 Oct - 17:24 | |
| Je suis partagé sur sa retraite qu'il a pris il y a une quinzaine d'années tout de même.
D'un côté, il nous prive de nouvelles chansons mais de l'autre, c'est tellement rare de posséder cette sagesse et de s'arrêter lorsqu'on est au sommet.
J'aimerait tellement que certains groupes s'arrêtent avant qu'il ne soit trop tard. |
| | | HélèneM
Messages : 65 Date d'inscription : 25/09/2016 Localisation : Dans ma bulle
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Mer 12 Oct - 17:26 | |
| C'est clair qu'il faut en avoir pour avoir cette sagesse d'esprit et d'accord avec toi sur le fait que certains pourraient dire STOP |
| | | kristie administrateur
Messages : 9132 Date d'inscription : 27/08/2010 Age : 54 Localisation : nord
| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman Mer 12 Oct - 20:21 | |
| Il manque quand même dans le monde musical. Même s'il continue de composer pour les autres, sa voix manque... |
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| Sujet: Re: Jean Jacques Goldman | |
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